homme sobre

François, 37 ans,
vit sa meilleure (quasi) sober life

Il y a quelques semaines, j’ai croisé mon collègue François dans un couloir. Au détour d’une conversation à propos de notre prochain afterwork au travail, il m’a confié avoir fortement diminué sa consommation d’alcool depuis trois ans déjà. 

C’est avec plaisir qu’il a accepté cette interview pour nous livrer son expérience de "flexi drinker" et nous expliquer comment il gère cette décision au quotidien. Car, on le sait, réduire ou stopper sa consommation est une démarche qui peut attiser la curiosité.
 

Quand et pourquoi as-tu pris la décision d’arrêter de boire de l’alcool ? 

François : J’ai toujours aimé les boissons alcoolisées, mais à l’approche des 40 ans, j’ai commencé à ressentir le besoin de diminuer ma consommation d’alcool. Ce qui m’a convaincu ? Les jambes lourdes lors de mes séances de sport, le sommeil agité après un repas trop arrosé et surtout l’envie de me reprendre en main.

Je pense que le déclic a eu lieu quand je me suis rendu compte que les effets déplaisants de l’alcool avaient pris le pas sur le plaisir et que courir 5 kilomètres commençait à devenir plutôt difficile. Et puis, passé 30 ans, il n’est pas trop tard pour se lancer de nouveaux défis ! C’est donc en toute sobriété que je profite d’apéros entre amis ou de repas festifs en famille. 

Un autre point positif qui me tient à cœur : je peux rentrer en voiture et ramener des amis à n’importe quelle heure de la nuit. 

Quelles sont les réactions de tes proches lorsque tu annonces ce choix ?

François : J’assume entièrement d’être un homme quasi sobre. L’étonnement, la surprise ou la curiosité sont des réactions auxquelles je suis souvent confronté lorsque je refuse un verre d’alcool. Cependant, je ne cherche pas d’excuse, je dis simplement la vérité et j’explique les raisons de mon choix, comme je l’ai fait avec toi pendant cette interview. 

Qu’est ce que tu consommes à la place de l’alcool ?
Connais-tu d’autres alternatives crédibles et gourmandes aux boissons alcoolisées ?

François :  Lors de mes sorties, je me tourne vers les boissons pétillantes sans alcool car elles ont ce côté festif qui rappelle le vin et le champagne. Il y a tellement de choix qu’il y en a pour tous les goûts ! J’ai un faible pour le grand classique ou encore la cuvée prestige d’Artigny, leur saveur fine et élégante est un réel plaisir en bouche. . 

Même si j’ai grandement diminué ma consommation d’alcool, je m’octroie un verre de temps en temps. Un digestif en fin de repas ou un verre de rhum de préférence, à l’apéro, mon alcool favori, à condition que cela reste qualitatif et occasionnel. Je suis un véritable flexitarien de l’alcool, je limite ma consommation sans me l’interdire.

Qu’est-ce que l’arrêt de l’alcool t’apporte au quotidien ? Tant sur ton bien-être moral que physique ?

François : Une seconde jeunesse lors des soirées et les jours qui suivent ! Je me sens mieux, je dors mieux et l’alcool ne me manque pas. Je me rappelle en détail de chaque fête, repas et apéros où je me rends. Cette sensation est vraiment agréable. 

De plus, en cas de problème, les gens se tournent plus facilement vers moi car je suis une des seules personnes à ne pas être alcoolisées. Ce sentiment d’utilité et de confiance m’apporte énormément de satisfaction.

Je pratique le tennis depuis de nombreuses années et je sens un regain d’énergie pendant les entraînements depuis que je limite ma consommation de boissons alcoolisées. Le dynamisme et la vitalité font partie des nombreux bienfaits que j’ai pu noter suite à l’arrêt de l’alcool.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite arrêter de boire de l’alcool ?

François : Lancez-vous, vous n’avez rien à perdre ! C’est une habitude qui se prend vite et qui n’apporte que des aspects positifs. A 30, 40 ou 50 ans, femme ou homme, il n’y pas d’âge ou de genre pour diminuer ou arrêter l’alcool.